Comment encourager la mobilité douce : des leviers d'incitation intéressants

Comment encourager la mobilité douce

Par Julien HYARDET

Le réchauffement climatique est une menace majeure pour l’environnement. Les émissions de CO2 dues aux déplacements des personnes et des marchandises sont à l’origine de ce risque critique pour la planète et la santé. Il est urgent de revoir nos modes de vie, même si cela ne fait pas plaisir et complique le quotidien.

La mobilité douce est un levier durable à mettre en place et à généraliser. Pour donner une définition de la mobilité douce, on peut retenir qu’elle promeut les déplacements réalisés à la force des muscles et des modes de transport qui réduisent les émissions individuelles et collectives de CO2.

Imposer le changement de façon brutale et universelle n’est pas envisageable. C’est pourquoi des solutions nouvelles naissent un peu partout pour favoriser cette mobilité nouvelle pour certains. Voici un résumé des différents modes de déplacement doux et des incitations pour les adopter.

Sommaire

Quelles sont les options de mobilité douce ?

  • Les modes de mobilité douce, également appelés actifs, permettent des déplacements non motorisés : la marche, la trottinette, les rollers, le skate, le gyropode, le vélo et même à l’aide d’animaux. Pédaler devient de plus en plus populaire en France pour les trajets urbains et il est fréquent de se renseigner sur le vélo idéal pour se déplacer en ville. La bicyclette a l’avantage d’être insensible aux grèves et aux bouchons et permet de faire du sport et de s’aérer en se faufilant vers de nouveaux horizons. Le vélo à assistance électrique (VAE)  apporte de l’aisance dans l’effort et permet de faire de longues distances sans fatigue. Petit bémol, il ne protège pas de la pluie ni de la pollution de l’air…
  • Tout moyen de transport motorisé, commun ou individuel, qui contribue à réduire les émissions de CO2, fait partie des véhicules de mobilité douce :
    • les ventes de voitures électriques se développent : une voiture de ce type est plus silencieuse et peut circuler sans restriction en centre-ville, contrairement aux véhicules thermiques. Elle présente encore des inconvénients au quotidien (au niveau du prix, de l’autonomie, et des bornes de recharge notamment).
    • prendre les transports collectifs et pratiquer le covoiturage permet également de réduire les conséquences des déplacements individuels sur l’environnement. Mais cela demande une organisation plus serrée.

Il ne suffit pas de comprendre et d’apprécier l’intérêt de ces nouveaux modes de mobilité pour en devenir adepte et certains obstacles pratiques restent à être contournés

Comment favoriser la mobilité douce ?

Il est plus facile d’encourager à la mobilité douce pour des petits trajets, dans les zones urbaines avec une offre large de transports publics. Dans les zones rurales, sans transport public, où se déplacer loin est souvent une nécessité, ce n’est pas facile.

Et, pour lever les gros obstacles, il faut mettre en place de nouvelles solutions faciles à vivre.

 

Plus de place aux piétons

Élargir l’espace piétonnier en centre-ville encourage la marche à pied. Les déplacements sont plus agréables et donnent envie de flâner devant les vitrines, donc d’animer les rues commerçantes des villes ou de se promener.

A Paris, les voies sur berges ont été piétonnisées en 2015. Cette décision de la mairie n’a pas fait, et ne fait toujours pas l’unanimité, mais de nombreux parisiens et touristes apprécient de déambuler le long de la Seine. Par ailleurs, le tribunal administratif de Paris a validé cet arrêté de circulation.

Combiner en ville le vélo et les transports en commun

Pour encourager l’utilisation des vélos en zone urbaine, il faut aménager des pistes cyclables faciles d’accès et sécurisées.

Il convient aussi de mettre en service une offre destinée aux cyclistes, des stations de location et des ateliers de réparation. Le code de la route devra aussi évoluer vers un code de la rue. Prenez une minute pour découvrir comme il est pratique de combiner le vélo et les transports en commun, une priorité d’avenir. Le développement d’un service efficace permettra aux usagers de transporter plus facilement leurs vélos dans les trains ou les autocars.

Réorganiser le transport quotidien travail ou école - domicile

Le monde du travail peut avoir un rôle actif pour développer la mobilité douce et durable en limitant le nombre et la nocivité des déplacements des collaborateurs.

L’entreprise, les salariés et la planète y trouvent leur compte :

  • le télétravail prend de plus en plus de place quand cela est possible,
  • des aides matérielle et financières sont apportées aux collaborateurs pour les pousser vers un moyen de déplacements travail-domicile plus responsable,
  • le covoiturage est largement promu et organisé en entreprise, en interne ou via un réseau extérieur,
  • l’autopartage est également proposé pour optimiser les déplacements de travail des salariés,
  • le ramassage scolaire en pedibus ou  vélobus accompagnent les enfants entre leur école et la maison.

Étoffer l’offre de transports en commun

Certaines zones périurbaines ou rurales sont plus pauvres en transports en commun :

  • les réseaux de train, de métro, de car, ou de bus devront être développés ou rétablis quand ils ont été supprimés,
  • les  horaires doivent être adaptés pour inciter à laisser sa voiture toute la journée au garage ou sur les parkings de la  périphérie des villes,
  • les transport en commun écologiques avec l’énergie électrique, verte ou solaire sont souhaitables. Le programme Better Mobility Today initié par l’entreprise Engie a pour ambition d’optimiser les réseaux de transport publics. Par exemple, la ville de Dijon porte un projet de 20 km de tramways alimentés en énergie verte et à Paris, la RATP investit dans des bus 100 % biogaz, qui roulent grâce à la  fermentation de matières organiques.

Débloquer des aides financières

À ce stade, on peut citer 4 soutiens possibles pour les particuliers :

  • des aides à l’achat ou à la location pour accélérer la pratique du vélo octroyées par de nombreuses villes ou régions,
  • la prime à la conversion a été actée nationalement en avril 2021 pour remplacer une vieille voiture par une voiture électrique et même parfois par un 2 roues classique ou un VAE,
  • le forfait Mobilité Durable, exonéré de cotisations sociales, offre une aide aux salariés qui utilisent un vélo, un VAE, une trottinette électrique, qui pratiquent le covoiturage ou l’autopartage de véhicules à faible impact carbone, en entreprise privée et dans le secteur public. L’ADEME a créé en 2020 le Baromètre Forfait Mobilité Durable avec le ministère des transports. La première édition de 2021 indiquait un démarrage progressif avec une mise en place dans 20 % des entreprises et collectivités. Depuis, le gouvernement, l’ADEME ou les préfectures lancent régulièrement des appels à projets dotés de subventions pour appuyer les investissements de transition dans les territoires au bénéfice de tous et favoriser dans la foulée l’usage de ce forfait par les salariés et fonctionnaires.
  • la gratuité dans les transports en commun mise en place ou à l’essai dans certaines villes (et toujours le remboursement pour les salariés d’une partie de leur budget de transport public).

Valoriser les meilleures initiatives de mobilité responsable

Organisée tous les ans en septembre depuis 2001, la Semaine Européenne de la Mobilité (European Mobility Week) a l’ambition d’amener les citoyens et collectivités des pays de la communauté à choisir des modes de déplacements responsables pour l’environnement.

On compte aujourd’hui environ 30 nations participantes et 800 villes. Les acteurs de l’entreprise, de l’éducation, des institutions publiques et du monde associatif sont impliqués. Ils peuvent présenter leurs meilleures mobility actions et recevoir un trophée. Les participants organisent dans leur sphère respective des animations pour promouvoir la mobilité douce, active, ou durable auprès du grand public.

Quels sont les résultats atteints

Quels résultats pour les modes de transports durables ?

Au plan européen, ce sujet est une priorité depuis 1992.

La voiture pèse le quart des émissions de CO2 et les Européens sont de plus en plus sensibles à son impact écologique. L’objectif fixé par la communauté est que la part de marché des véhicules, notamment de la voiture à impact faible ou nul, soit majoritaire d’ici à 2030. Cette ambition prend forme, mais il reste encore de fortes disparités entre les pays, car la mobilité douce reste une compétence des états.

Il y a donc des inégalités d’accès importantes et beaucoup de personnes, souvent modestes, n’ont d’autre choix que de rouler dans une vieille voiture polluante. La transformation prend plus facilement place dans les zones urbaines avec de belles réussites à Copenhague, Lausanne, Bordeaux, Lisbonne ou Ljubljana, très encourageantes pour l’avenir.

Les avantages de la mobilité douce et durable justifient de faire ces efforts d’incitation et d’adaptation :

  • elle réduit l’effet nocif des transports traditionnels,
  • elle diminue la consommation d’énergie,
  • elle libère la place destinée au stationnement de la voiture dans les villes,
  • elle améliore la gestion du budget des entreprises, des collectivités et des particuliers, 
  • les déplacements collectifs favorisent le lien social, 
  • la marche ou le vélo permettent de pratiquer de l’activité physique régulière ou quotidienne,
  • moins de contraintes de trajets et de trafic est très bénéfique contre le stress et pour la santé. 

Il est urgent de se mettre en marche.

Le programme Rester Jeune vu par une adhérente

10 semaine de seances avec Julien,Je vous remercie du fond du coeur
Aujourd’hui, les séances deviennent de plus en plus facile grâce à vous, j’ai malgré tous mes problèmes de santé retrouvé un mobilité qu’il y avait longtemps que je n’avais plus, quand je pense qu’il y a à peine 3 où 4 mois, pour me lever d’une chaise, j’était souvent obligée de prendre appui sur la table, car je n’avais plus de force dans mes jambes, après une perte conséquente de poids, plus de 20 kg et le sport, je fais mes squats sans problème et je soulève les jambes et les genoux ,chose que je ne faisais plus depuis longtemps
MILLE MERCI A VOUS ET VOTRE EQUIPE POUR LE SOUTIEN ET LE RECONFORT QUE VOUS NOUS APPORTEZ CHAQUE JOURS
 
– Jeanine B.

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Julien Hyardet

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Coach Santé, Sport et Bien-être

Ancien rugbyman professionnel, je suis aujourd’hui au service de votre santé et de votre bien-être.
Et j’ai constaté une chose : ce n’est pas l’âge qui compte, mais bel et bien la forme physique et mentale !

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